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Museo Archeologico Nazionale Sarsinate
Les salles du Musée
Rez-de-chaussée: Salle I Salle II Salle III Salle IV Salle V Salle VI Salle VII |
1er
Étage: Salle A Salle B Salles C-D Salle E |
Rez-de-chaussée |
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SALLE I
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Deux épigraphes sont accrochées au mur, à droite: -
celle de Murcia Athenaidis (première moitié du IIIe
siècle apr. J.C.), cite le nom de la ville de Sassina comme
attribut d'appartenance civique du defunt. Sur la paroi au fond de la salle il y a des inscriptions dans lesquelles se répète le nom de Cameria Saturnina; les pierres tombales étaient en origine accrochées aux murs d'une cella funéraire en briques (IIe siècle apr. J.C.) Ces inscriptions sont très intèressants surtout du point de vue épigraphique. Pour ce qui concerne la première, celle de T.Titus Gemellus, les traits tracés par le lapicide pour aligner les lettres sont très nets et visibles; sur la grande plaque de Avidius Primitivus on peut remarquer la valeur épigraphique du dernier mot, PARENTE, qui signifie PARENT; quant'à la dernière inscription, dediée à Postumia Ianuaria, on peut bien voir les fautes et les corrections. Au cojn de la salle il y a un architrave
et un cippe funéraire du tombeau de Cetraria Severina
(première moitié du IIe siècle apr. J.C.), prêtresse du
culte de Marciana, soeur de l'Empereur Trajan. Sur un côté du cippe
nous pouvons lire un passage de son testament, où elle laissait 6.000
sesterces aux ordres des dendrophori, des fabri et des centonari
de Sarsina. Elle voulait que chaque année, à l'occasion de l'anniversaire
de sa naissance, le revenu de 4000 sesterces fût utilisé pour
distribuer de l'huile à tous les membres des ordres, et que le revenu
des 2000 sesterces qui restaient fût utilisé pour honorer ses Mânes,
les dieux protecteurs de sa famille. |
SALLE II
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Sur
la paroi au fond de la salle, à gauche, il y a la stèle en forme d'édicule
(petit temple) de Atella
Prisca (Ier siècle apr.J.C.); la stèle, richement ornée
et encadrée par une composition architectonique très travaillée,
montre sur le fronteau une Gorgone et deux lions accroupis sur des têtes
de boucs, figures destinées à accentuer la sacralité du sépulcre et à
en garantir la protection. |
SALLE III
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La pièce qui suit est un grand architrave avec l'indication de l'ampleur d'un lot funéraire de 110 pieds (33 mètres) (IIe siècle apr.J.C.). Par
terre il y a le petit cippe funéraire de Secunda (IIe
siècle apr. J.C.), en pierre calcaire, autrefois surmonté par une pomme
de pin. Le cippe avait été commissionné par le mari de la défunte, Lucio
Sarsinate Trasileo, qui manifeste sa douleur pour la mort de sa femme,
vertueuse, pieuse, chaste et sainte, à laquelle il dédie le tombeau. Un
élément intéressant de cette inscription est l'indication de la
citoyenneté (SARSINATE- SASSINA) dans le mon du mari.
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SALLE IV
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Sur la paroi de droite il y a plusieurs
éléments architectoniques qui autrefois se trouvaient deans des
complexes architectures sepulcrales,
comme celles en forme d'édicule cuspidée, qui remontent à la deuxième
moitiée du Ier siècle av.J.C. Tout
au long de la paroi au fond de la salle, qu'il vaut mieux visiter après
avoir vu la salle V, il y a plusieurs pierres avec des inscriptions qui
mentionnent les noms de quelques divinités
autrefois vénérées à Sarsina.
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SALLE V
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Aux
côtés de l'entrée on trouve plusieurs pierres
tombales, pour la plupart des stèle, recupérées le long de la route
qui traversait la nécropole de Pian di Bezzo. Parmi
les pierres tombales placées sur le côté de gauche, qui remontent pour
la plupart au siècle d'Auguste et à l'époque Jules-Claude (fin du Ier
siècle av. J.C.- moitié du Ier siècle apr.J.C.) nous
signalons la stèle en forme d'édicule de Sextus Obellius, au-dessous
de laquelle on peut voir le pot utilisé comme urne cinéraire; le petit
autel de Caesellia
Gazza, avec des reliefs qui représentent les Génies funéraires; la
stèle en forme de porte de Titia
Prima; le cippe qui jalonnait l'aire sépulcrale de l'ordre des muliones. Sur
la droite il y a deux stèle en marbre, celle de Rasius Aphrodisius et
celle de Veturius
Sabinus (fin du IIe siècle apr. J.C.), décorées avec
des simples raies de contour. Ces stèle sont les plus récentes de la
nécropole de Pian di Bezzo. |
Sérapis
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Aux
côtés de la salle, sur des supports, il y a les éléments sculpturaux
en marbre grec récupérés entre 1923 et 1927 dans le secteur ouest de la
ville, où il y avait, paraît-il, un important sanctuaire. Sur le côté de gauche, après les restes de la statue d'un homme, peut-être Mitra, il y a trois statues de personnages liés aux cultes égyptiens: Sérapis assis, qui ressemble à Pluton pour la présence de Cerbère, Anubis (?), sur une base avec des faucons sacrés en relief, et Arpocrate (?), une jeune divinité dont il ne reste que les pieds. Sur
l'autre côté il y a deux autres sculptures liées aux rites
asiatiques: |
SALLES VI-VII
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Iscriptions
civiques et restes architectoniques Vers
le fond de la salle VI, et dans la salle suivante, il y a plusieurs
pierres tombales et des fragments structuraux qui peuvent être datés
entre le Ier siècle av. J.C. et le IIIe siècle
apr.J.C., et qui attestent certains aspects de l'organisation civile,
politique et administrative de la ville, ainsi que de sa conformation
architectonique. A' l'entrée de la salle VII, à droite, on trouve plusieurs blocs de pierre avec des inscriptions concernantes l'édification des murs de défense de la ville (première moitié du Ier siècle av J.C.); les textes des épigraphes rappellent les autorités qui promurent la réalisation de l'enceinte de murs (quattuorviri iure dicundo), un architectus qui s'occupa de la construction, et les differentes parties qui composaient l'entier ouvrage (murus,valvae, portae, turres). Un peu plus loin, au long de la même paroi, on trouve les restes de colonnes et les chapiteaux toscans en grès qui remontent au Ier siècle av. J.C., et qui appartenaient à l'arcade qui, pendant l'époque républicaine, renfermait le coin Nord-Ouest du forum; ces éléments ont été trouvès dans la zone où il est encore possible de voir une partie du premier pavé du forum, un peu plus au Nord par rapport à Piazza Plauto. |
1er
ÉTAGE |
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Petites statues votives en bronze |
Dans les vitrines on trouve exposées plusieurs collections de matériels qui illustrent les caractéristiques environnementales, paléontologiques et archéologiques les plus anciennes de la vallée du Savio. Les échantillons de roches et minéraux qu'on trouve exposés se rapportent aux composantes géologiques de la zone, ainsi que les fossiles de plusieurs espèces de flore et de faune. Le pleuplement primitif de la zone, du paléolithique jusqu'à l'âge pré-protohistorique, est témoigné par des outils en silex ébreché et par des ustensiles en céramique qui remontent à l'âge du bronze. Au milieu de la salle on trouve réunies plusieurs pièces qui peuvent être attribuées au premier noyau d'implantation de Sassina (IVe-IIesiècles av.J.C.), caractérisé par l'établissement de gens ombriens qui persistèrent aussi après la conquête de la ville de la part des Romains, en 266 av. J.C. (IV-II sec. a.C.). Dans la vitrine
centrale on trouve exposés des fragments de pots en terre glaise avec
une décoration peinte, qui peuvent être datés de la première phase
ombrienne (deuxième moitié du IVe- début du IIIe
siècle av. J.C.); auprès des restes des vases, decouverts pour la
plupart au cours des fouilles dans l'aire de l'ancien Seminario, on peut
voir des restes d'induit avec de l'argile, originairement utilisé pour
revêtir les modestes cabanes qui constituaient le primitif group d'habitations
de Sarsina. |
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SALLES C-D |
Sur la paroi, à gauche, il y a des sections de pavages en opus signinum (une sorte de terre décorée, avec des tesselles, à motifs géométriques et floraux ) récupérés dans des maisons de la fin de l'époque Républicaine (fin du IIe -début du Ier siècle av.J.C.). Au-dessous de ces sectons de pavages, de l'autre côté de la salle, on peut voir des échantillons de matéraix de construction en terre cuite: tabuli pour les conduites de l'eau; briques de 45cmx30cm;des éléments pour suspensurae (de petites colonnes qui servaient à soutenir des pavés surélévés et échauffés), objets de terre cuite et des briques en forme circulaire qui servaient à construire des colonnes. Au
long du couloir suivant, sur la paroi de droite, on trouve des sections de
pavages en mosaïque qui remontent à l'époque Impériale, avec des
décorations et des parties en opus sectile (un type de composition
avec des tesselles en marbres polychromes). |
SALLE E
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Sculpture Au
milieu on peut voir la tête d'une femme avec un diadème qui représente
un personnage de l'entourage Impérial (moitié du Ier siècle
apr..J.C.), peut-être Livia, la femme de Auguste. Les
restes de la Domus de via Finamore Sur le mosaïque et dans les vitrines suspendues on trouve exposés les ustensiles de cuisine et la vaisselle recupérés dans la maison. A' remarquer un service à jeu arrangé sur une tablette en marbre, composé d'un petit flacon avec l'huile pour la recharge, des pinces pour la mèche, et des tesselles en verre pour marquer les points; malheureusement on n'a pu préserver la tablette en bois (tabula lusoria) qui devait completer le service. |
Date de la dernière mise à jour: 14-11-2006