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Il
était une fois les Etrusques
Salut
amis !
Si vous ne vous sentez pas bien, et qu’il vous semble que vous ne
comprenez rien, arrêtez vous un instant ici et lisez.
Vous ferez un voyage, dans le temps, très en arrière et qui vous
portera environ en 500 avant Jésus Christ.
En cette période, vivaient les Etrusques, un des peuples de
l ‘Italie antique. Leur territoire était étendu et fleurissant.
Il comprenait la Toscane, une partie de la Lazio, de l’Umbrie, de la
campagne, ainsi que la vaste
zone de la vallée de Padane.
Les Etrusques de la région de Padane, se consacraient à l’agriculture,
à l’élevage et comme leurs « cousins » toscans, ils
commerçaient surtout avec les grecs. Dans le port de la Ville de Spina,
qui gérait le trafic principal de la mer Adriatique, accostaient les
navires grecs, chargés de marchandises précieuses pour les Etrusques:
les vases Attiques, produits à Athènes, décorés avec de splendides
Dessins. Coupes, cratères, amphores et brocs étaient utilisés par les
riches Etrusques donnant leurs banquets et servaient à préparer et
consommer les vins.
Ces vases étaient considérés comme précieux, au point d’en être
déposés dans les tombes pour garantir aux défunts la possibilité de
continuer à banqueter dans l’au-delà.
Les dessins représentés sur les vases illustraient des épisodes des
Mythes, mais aussi la vie quotidienne de Grecs. C’était un peu comme
avoir en face de soi un album photos qui raconterait les croyances et
histoires d’un autre peuple.
Peu à peu, les dieux, le banquet, les fêtes, la compétition sportive
ont fait partie des habitudes des Etrusques. Ils commencèrent à
vénérer la même divinité, à banqueter à la manière des grecs et
à s’exhiber en compétions sportives.
Les objets que vous voyez exposés dans les vitrines des musées, vases attiques, bronze de production Etrusque,
proviennent pour la majeure partie de tombes et, grâce à elles, vous
pourrez découvrir quels étaient les sports pratiqués dans le monde
antique.
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On
est tous sportifs...... mais les Grecs plus.
Tous
les antiques aimaient les compétitions sportives. Savez-vous que la Grèce
pouvait être considérée comme le « Berceau » du sport, car
c’est là que les compétitions furent
organisées en grandes manifestations.
Plusieurs Villes avaient leurs jeux, mais les plus importants se déroulaient
à Delphes, Corinthe, Némea, Olympie et Athènes. Ces jeux étaient sacrés,
dédiés aux Dieux ou aux héros. Seuls pouvaient y participer les
hommes libres et de nationalité grecque.
Vous connaissez sûrement les jeux Olympiques, qui sont nés il y a
environ 3000 ans, en 776 avant Jésus Christ
et qui ont duré plus de mille ans.
Ces jeux étaient tellement spectaculaires
et importants qu’ils ont même été repris dans les temps
modernes. De tous les coins de Grèce et de ses colonies arrivaient les
athlètes qui voulaient devenir riches
et excellents. Des milliers de spectateurs s’entassaient sur des
gradins pour acclamer leurs favoris, un peu comme de nos jours durant les
matchs de football. Les compétitions se disputaient tous les quatre ans,
et pour l’occasion, toutes les guerres et hostilités en cours entre les
villes qui y participaient, étaient suspendues.
Pour participer aux jeux, les athlètes devaient prêter serment
devant les juges de s’être
entraînés durant au moins dix mois et qu’ils seraient
corrects durant les competitions. Une fois le serment prêté,
arrivaient les rituels religieux en l’honneur de Zeus, et finalement les
Olympiades pouvaient commencer.
Vous êtes prêt? Laissons la zone sacrée, allons voir ce qui se passe au
gymnase, dans le stade et dans l’hyppodrome, où les chevaux sont déjà
impatients.
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L’athlète
ou....transpiration et fatigue
Le
premier don d’un athlète est le courage car il doit supporter les durs
entraînements dans les gymnases, pendant des mois et des mois, en prévision
de la compétition. Celui qui pratique un sport pesant comme la lutte,
doit s’habituer à combattre à midi en plein été, sur un terrain brûlant.
Les coureurs s’entraînaient en
courant sur le sable ou à genoux. Certains boxeurs se fouettaient pour
s’habituer à supporter la douleur des poings. Ils y en avaient aussi
qui, pour obtenir une meilleure forme physique se soumettaient à une
discipline sportive qui n’était pas dans la compétition officielle,
telle la natation, le lancé de poids ou le
saut en hauteur.
Comment ne pas avoir une faim de loup après tous ces mouvements? Cela dépendait
des recommandations des entraîneurs. Le régime prévoyait pain, fromage,
figues et viande, mais pas de vin. Et tout cela n’était
pas suffisant, car il fallait encore arriver à la Ville d’Olympie
un mois avant l’ouverture officielle des jeux. Il fallait s’entraîner
sous les yeux des juges, pour obtenir l’examen
permettant d’accéder finalement à la compétition.
Aux jeux olympiques étaient
admis non seulement les hommes, mais aussi les enfants dont l’âge était
compris entre douze et dix huit ans. En ce qui concerne les femmes elles
ne pouvaient en aucun participer
comme athlète, ni assister comme spectatrice.
Il n’existait pas de tenue officielle à jeter aux supporters en fin de
compétition, on s’affrontait nu, couvert d’huile pour rendre la peau
plus élastique.
Puis en fin de la compétition, huile, poussière et transpiration était
enlevées avec une pelle courbée «la strigile».
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L’important
c’est de participer!
Nous
sommes dans le stade, les athlètes se préparent pour la course à pieds,
tous les yeux sont pointés sur eux. Le panneau du stade indique à
l’origine la longueur (192 mètres), que l’athlète doit parcourir
durant cette compétition qui est l’une des plus anciennes. Les athlètes
les plus robustes seront dans les courses armées, avec casques et
boucliers, pensez quelle fatigue!
Mais ce sport, à l’origine, était un entrainement pour les soldats.
Sur un tapis l’athlète prenait place pour le lancement du javelot, une
longue perche à la pointe métallique. Un bon lanceur réussissait à
envoyer sa lance à environ 50 mètres!
Même le lancement du disque prévoyait que l’athlète
se positionne sur le tapis, lançant un disque de métal qui
pouvant peser jusqu’à 5 kilos. Il était difficile d’atteindre de
grande distance car l’athlète n’effectuait
que la moitié d’un tour sur lui même et non pas un tour complet,
comme cela se fait à notre époque, et ce qui permet actuellement de
donner plus de force au lancer.
Pour un
saut en longueur on utilisait des altères, qui servaient à augmenter
l’élan et à maintenir le corps du sauteur en l’air. Les sports poids
lourds, prévoyaient
l’accrochage direct entre deux athlètes. Il y avait
la lutte, la boxe, et le pancrace, combat combinant très violent
combinant la lutte et le pugilat, où tous les coups étaient, tels que
coups de pieds, de poing, morsures,
mais pas l’aveuglement de l’adversaire!
Pour voir le compétition avec plus de passion il fallait aller à l’hippodrome
où se déroulaient les courses des chevaux et de charres. Une grande
habilité était demandée aux chevaliers qui montaient à poils, c’est
à dire sans selle ni étrier. Le vainqueur était le cheval qui passait
en premier la ligne d’arrivée avec ou sans chevalier.
Spectaculaires étaient les courses des chars durant lesquelles on
remarquait de nombreux accidents et tamponnements entre ces véhicules en
compétition traînés par deux ou quatre des chevaux et parfois plus.
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Mais
vaincre c’est mieux!
Arrivait
alors le moment plus attendu et le plus
exaltant. Les athlètes vainqueurs recevaient les prix mérités!
Aux premières lueurs de l’aube, ils se dirigeaient en direction du
temple de Zeus, la tête bandée d’une bande de laine rouge et tenant en
leurs mains une branche de palmier.
Devant le majestueux temple leur était donné une couronne d’olivier,
symbole de la victoire.
Cela vous semble peu pour un vainqueur ?
En réalité les athlètes pouvaient recevoir de nombreux privilèges
comme être maintenu pour la vie à la charge de l’Etat, avoir la
citoyenneté d’honneur et également disposer des places réservées au
théâtre.
En plus ils étaient renommés pour
l’éternité, car leurs têtes étaient immortalisées par une statue
exposée à Olympie, ou dans leur ville d’origine. Quant aux récits de
leurs victoires, ils étaient confiés aux
meilleurs poètes. Etait-il possible de vaincre sans se fatiguer?
Uniquement dans les courses avec les chevaux, car la victoire revenait
aux propriétaires des rapides destriers.
Pour gagner beaucoup des prix il fallait comme Alcibiade, célèbre
commandant athénien, qui fit participer à une
course sept chars lui appartenant, lui permettant ainsi de gagner
le premier, le second et le quatrième prix!
Où il y avait un sportif, il
y a un supporter. Non seulement les athlètes vainqueurs étaient
recouverts de fleurs à leur passage, mais le public délirant arrivait même
à se déchirer les vêtements pour les jeter aux pieds de leurs idoles!
Si beaucoup de choses ont changé de l’antiquité à nos jours, comme
vous avez pu le découvrir dans ce voyage dans le temps, la passion et
l’enthousiasme pour le sport sont restés éternels
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