Ministero
per i Beni |
Soprintendenza
per i Beni Archeologici |
- Service Educatif -
|
Supervisione
scientifica: Coordinament: Textes: Illustrations:
Computer
grafica Projet
Grafique
|
|
Indice: Presentation Tous fous pour la mode! Primitif ce sera elle! A quelques un ils plaisent chauves Pendant que Pénélope tissait... L’Etrusque fait tendance L’astuce est là... et ça se voit Qui est la plus belle du royaume? Quelle barbe les lombards! |
|
|
Luigi Malnati - Soprintendente
per i Beni Archeologici dell'Emilia-Romagna |
|
Et maintenant... que le défilé commence ! |
|
Primitif
ce sera elle! |
|
|
|
|
|
|
|
L’astuce est là.. .et ça se voit !! Cela vous est-il déjà arrivé d’entrer dans une salle de musée romain ? Regardez les statues et les tableaux de l’époque. Avez-vous remarqué combien de coiffures exhibaient hommes et femmes dans la Rome antique? Nous avons l’impression d’être dans un salon de coiffure! Les riches femmes romaines aimaient se teindre les cheveux de différentes couleurs : rouge, blond, noir et parfois même jusqu’au bleu (couleur réservé aux courtisanes). Les dames restaient des heures à se faire coiffer : friser, lisser, boucler, tresser. Pour ceux qui avaient peu de cheveux, il y avait des très belles perruques. Pour se coiffer, il existait des instruments comme le fer à friser (calamistrum) fait de roseau ou de métal. Après avoir été chauffé, on enroulait dessus les mèches de cheveux afin de les faire boucler. Pour maintenir et décorer, on utilisait des accessoires comme une résille en or, des épingles à cheveux, des broches, petits peignes et rubans. Dans le monde antique il n’exitait pas de photo, et qui voulait faire son portrait, pouvait se faire sculpter une statue. Pour les statues des dames, il existait même des perruques de pierre à mettre sur la tête, interchangeables, selon la mode du moment, ainsi, la statue, comme sa propriétaire, était toujours du dernier cri! Même le maquillage du visage demandait beaucoup de temps. Après un masque de beauté on étendait de la poudre blanche, de la « biacca». Sur les yeux, on mettait du fard à paupières couleur azur ou vert, et on faisait les contours de cils noirs. Le vrai raffinement était de faire resplendir la peau en la saupoudrant de paillettes! Passons à l’habillement quotidien. Les plus pauvres endossaient seulement une tunique, formée de deux rectangles de tissu cousus ensemble, avec un trou pour la tête, le tout retenu par une ceinture. Au contraire les patriciens (c’est ainsi que s’appelaient les nobles de Rome) endossaient la toge sur la tunique, une grande pièce de laine ou de lin (dans la version d’été) faite en demi cercle et bien plus longue. L’endosser, était une opération complexe et, pour ne pas rester piégé dans le tissu il fallait se faire aider par un esclave! Les dames utilisaient la tunique comme combinaison, sur laquelle allait l’étole, un long vêtement plissé jusqu’aux pieds et en plus «la palla», ample manteau qui couvrait épaules et bras. A leurs pieds, les hommes et les femmes portaient chaussures, bottes ou sandales de différentes couleurs, parfois même dotés de talons pour paraître plus grand! A ce stade, pour paraître une vraie dame, il ne manque que les bijoux, deux gouttes de parfum, le sac à main, l’éventail et le petit parapluie.....aucun problème, toutes les choses existaient déjà au temps des romains! |
|
Qui est la plus belle du royaume? Le luxe effréné semblait être le caractère dominant de la mode byzantine. Or, argent et pierres précieuses étaient utilisés à profusion. On créait des tissus travaillés avec du fil d’or et d’argent, des broderies à relief et de différentes couleurs, avec topaze, perles, coraux, saphir et rubis. Ils introduirent aussi le travail de la soie. Ce furent deux moines qui importèrent de la chine en Occident, oeufs et cocons de ver à soie, cachés dans leurs bâtons de voyage, ainsi que les informations nécessaires à transformer le fin et précieux fil de soie en très coûteux tissu. Cela était scrupuleusement réservé aux empereurs et aux courtisans. Même s’il dérivait de celui grec-romain, le vêtement de base des Byzantins était plus pesant et presque privé de drap. Les hommes endossaient communément une courte tunique, retenue à la taille par une ceinture, et dessous ils portaient une culotte adhérente tel un collant. Le manteau complétait l’ensemble. On utilisait peu le chapeau à cône ou alors simplement un capuchon. Pour les femmes, tuniques longues jusqu’aux pieds, très décorées à endosser sur une tunique avec des manches adhérentes et l’immanquable manteau de drap sur les épaules. Qui faisait partie de la cour, aimait chausser de fines bottines en soie ou décorées d’or et de pierres précieuses. Les cheveux étaient ramassés et retenus avec rubans et résilles pour les femmes aux cheveux courts, la barbe était soignée chez les hommes, telles étaient les caractéristiques de la mode de l’époque. Comme souvent cela arrivait, c’était l’impératrice qui donnait la tendance du moment. Suivant l’exemple de Téodora, les dames faisaient grand usage de produits de beauté, de crèmes anti-rides, de magiques (et dégoûtantes) potions « pour bronzer » miraculeusement et les mixtures à épiler.... Au passage des ces nobles dames ce n’était qu’une traînée de parfum. Elles empilaient dans leurs ceintures des mouchoirs imprégnés d’essences rares et portaient, pendus aux chaussures des petits récipients d’or rempli d’huile de santal, de myrte ou de jasmin. Si vous pensez que l’or et les pierres précieuses étaient utilisés uniquement pour enrichir vêtements et chaussures, vous n’avez pas observé avec attention les représentations de l’époque byzantine! Les nobles utilisaient abondamment fermetures, boucles d’oreilles, bracelets, colliers, bagues et couronnes souvent de dimensions remarquables. Avec tant de scintillement, une belle paire de lunettes de soleil aurait été utile afin de ne pas rester aveuglé à la vue de toute cette splendeur! |
|
Quelle barbe les lombards! Rencontrer un guerrier lombard devait être une expérience inoubliable. Le visage était orné d’une longue barbe, d’où l’origine du nom de ce peuple. Le crâne était partiellement rasé, avec des cheveux séparés sur le sommet, une raie, deux longues boucles descendant à l’hauteur de la bouche, lui donnant un air féroce. Il était également armé de divers instruments pendus à la ceinture. Pourtant, derrière cet air menaçant, se cachait un esprit raffiné, qui se manifestait dans la création des bijoux réalisés avec habilité dans des métaux divers, dans des pierres colorées et travaillées selon les plus complexes techniques d’orfèvrerie. Vêtements larges, généralement en lin, avec des bandes de tissu de différentes couleurs,des souliers ouverts ou fermés par des lacets entrecroisés, représentaient l’habillement caractéristique de l’homme. Il était réservé aux chevaliers le port de jambières en tissu rouge, semblable aux modernes « réchauffe-muscle » hérédites du costume romain. Les vêtements féminins semblaient être plus variés. Ils comprenaient une blouse fermée par une broche, portée sur une jupe à « portefeuille », une tunique fermée à la taille par une ceinture, un manteau retenu sur la poitrine par un gros fermoir à disque. La nouveauté est représentée par l’utilisation de bandes, enroulées autour des pieds et des jambes, fixées par une boucle, à vrai dire l’ancêtre de nos collants! Enfin, pour avoir toujours avec soit le nécessaire pour être présentable à toutes occasions, on pouvait pendre à la ceinture un petit sac, à l’aide de bandes de cuirs. Il contenait des objets pour le soin du corps, peigne en os, miroir et petits objets d’utilités quotidiennes, tel que silex et le platine pour le feu. Aux rubans on pouvait également y accrocher clés et différents pendentifs, qui en plus d’avoir une fonction décorative, protégeaient la personne qui les portait. |
La publication "Tous fous pour la modet", est edite par le Ministere pour les Biens et les Activites Culturelles-Soprintendance pour les Biens Archeologique de l'Emilia Romagne-Service Educatif, pour les types de Graphital Editions Parme. Les copies de la meme sont disponibles - jusqu'a epuisement du stock-au Musee Archeologique National Sarsina. La traduction en francais a ete effectue par Madame Bourson Veronique.
Pour autres informations contacte: - Soprintendenza per i Beni Archeologici dell'Emilia Romagna Via Belle Arti, 52 40126 BOLOGNA http://www.archeobo.arti.beniculturali.it E-mail: soprbaer@iperbole.bologna.it Tel. 051 223773 / 220675 / 224402 Fax 051 227170 |
Data ultimo aggiornamento 27-11-2008